vendredi 8 janvier 2021

LES RECITS DU PASSAGE

 

UN ROMAN INTITULE "LES RÉCITS DU PASSAGE"

. Une fiction symboliste pour rêver sa vie à travers celle des personnages.

. L'histoire d'une transformation intérieure par l'accès au symbolique.

. Un roman qui se déroule dans l'univers du chant lyrique.





CE LIVRE EST EN PREPARATION POUR SA PROCHAINE PUBLICATION EN AUTO-EDIITION GRÂCE A VOS CONTRIBUTIONS. IL A OBTENU 155 PREVENTES SUR ULULE, LE SITE DE FINANCEMENT PARTICIPATIF.

 

VOUS POUVEZ CONTINUER A PARTICIPER AU FINANCEMENT DE SA PUBLICATION EN SOUSCRIVANT AU LIVRE QUI VOUS EST PROPOSE EN PREVENTE.

 

VERSEZ 20 EUROS ET RESERVEZ CE LIVRE QUI VOUS SERA ENVOYE FIN JANVIER/DEBUT FEVRIER EN SUIVANT LE LIEN VERS LE SITE OKPAL (FINANCEMENT PARTICIPATIF) 

https://www.okpal.com/les-recits-du-passage/#/





 

Un projet de publication

Auto-éditer et faire imprimer un  premier roman.

Je viens d'achever l'écriture d'un roman. Je l'ai intitulé Les récits du Passage. C'est une fiction qui repose sur un réalisme onirique au sens où le rêve fait, constamment et partout, irruption dans la réalité. Aussi, dans ces récits, le réel prend-il parfois un caractère étrange et déconcertant parce que les êtres, les choses et les actions  qui sont supposés constituer l'élément tangible de notre vie, ne perdent jamais, en réalité, cette nature symbolique que l'on ne voit plus et qui les rend labiles, imprévisibles, fantastiques ou numineux. Dans ces récits, le réel laisse sa part au rêve et le rêve devient réalité.

Le livre est en prévente. Vous souscrivez en quelque sorte en payant par avance votre exemplaire. Vous pouvez aussi faire un don. Mille fois merci pour vos contributions qui donneront vie à mon roman. Mille fois merci pour votre aimable et généreux soutien !

Les récits du Passage. Tel est  le titre de ce roman. L'idée dans ce projet est de conserver la liberté et l'initiative dans la conception de cet objet si singulier et si précieux : le livre qu'un auteur donne à lire à ses lectrices et à ses lecteurs. La forme du livre est le support des mots, son apparence, son format, l'image choisie pour la première de couverture ( le passage des Soupirs où j'ai habité dans les années 80), la qualité du papier, tout ce qui fait du livre un bel objet accordé à l'esprit de son contenu.

Les récits du Passage. C'est un roman de formation ou d'initiation. Il comporte quatre parties : I. Le printemps II. L'été III. L'automne IV. L'hiver. Il s'achève avec un épilogue. Mais il a une particularité. Chaque saison est constituée de 75 textes qui sont autant de récits. Mais tous les textes sont calibrés et comportent le même nombre de lignes. Ils ont été écrits de telle sorte que le regard puisse embrasser la totalité de chacun d'eux d'un seul coup d'oeil. Chaque texte est compréhensible en lui-même. Il forme un tout dans la totalité que constitue le roman. Le lecteur pourra entrer dans la vie du personnage principal et de tous ses protagonistes à travers 310 récits.

Cette nécessité formelle, toute de convention, comme la contrainte que s'impose le poète lorsqu'il adopte le mètre de l'alexandrin, justifiait à elle seule, le recours à l'auto-édition et conséquemment au financement participatif. Il fallait un format spécial pour accueillir tous les récits dans la forme sous laquelle ils ont été conçus et écrits. C'est pourquoi, il était si important que Les récits du Passage puissent emprunter le format peu usité et tout en longueur d'une demie BD, soit 12 x 32 cm.

 

À quoi va servir le financement ?

Mettre en valeur la forme des récits
 

Le financement participatif servira essentiellement à supporter la correction professionnelle, le conseil technique pour la mise en page et l'impression du livre. L'objectif est d'atteindre le financement pour l'impression de 500 livres. C'est pourquoi le seuil de 100 livres en prévente n'est que le premier palier avant  d'accéder au chiffre idéal de 200 livres en prévente.

Mais vous l'avez compris, le financement participatif est un moyen de garantir, au plan éditorial, l'unité visuelle de chaque récit. Imaginez qu'un éditeur de livres d'art ait eu l'idée de présenter le haut d'un tableau que vous appréciez au recto et le bas au verso. Cela vous paraîtrait inacceptable et vous conviendriez que l'oeuvre aurait été maltraitée. Maintenant considérez le récit qui suit comme un tableau. Car ce ne sont pas les mots qui importent et qui doivent avoir la part belle, mais les images. Et je ne vois qu'elles. Il s'agit, ici, du huitième récit tiré de la troisième partie intitulée L'automne. Il tiendra, en sa totalité, dans une seule page du roman. C'est le tableau d'un matin d'automne :

 


 "Le demi-jour traîne encore des monceaux de brume et de pénombre et la nuit qui s'en va laisse derrière elle une empreinte silencieuse. Ce sont de petits bruits furtifs qui ici et là soulignent l'immobile présence : le clapotis d'une carpe, l'envol précipité d'une poule d'eau, le manège d'un ragondin, le plongeon d'une grenouille et le cri d'un oiseau de nuit... La brume flotte au-dessus des berges et protège, comme en un cocon, toute une vie qui se confond encore avec nos rêves. Il a suffi que les yeux se ferment un instant sur cette pensée pour qu'un rayon de soleil ait déjà tout dissipé.

Ce moment, né de la confusion de la nuit et du jour qui vient, est si profondément recueilli, la nature est si sensible à ce passage qu'il est impossible de ne pas ressentir cette tranquille pulsation qui unit la vie obscure à l'éclat des apparences. Et ce moment est si fragile, sa durée si improbable que peut-être un haïku pourrait seul en capter l'émotion. Dans ces paysages de terre et d'eau, tout semble suspendu au point que le vol d'une libellule en devient un événement étourdissant. Et pourtant, c'est une impression solide en moi qui est conservée à chaque fois et qu'il me semble avoir toujours connue comme si un état originaire acquiesçait de nouveau à la vie, comme si ces rives discrètes ranimaient l'intuition primordiale de son origine. Cela même qui s'accomplit sous nos yeux semble rétablir ce que nous possédons intimement et qui, au fil des jours, s'était appauvri sans que nous le sachions. Car autant il nous est donné d'éprouver de la vie son impassible et évidente consistance, autant il nous est loisible d'en perdre durablement le sentiment. Alors, ce n'est plus à l'intérieur de nous même qu'il faut toucher du doigt cette certitude, mais dans la majestueuse altérité par laquelle la nature se laisse contempler et par où elle nous ramène souverainement à notre propre nature et au sens même de notre vitalité.

Et c'est bien vrai que le soleil n'a pas failli ce matin. Mais à peine a-t-il entamé sa course que de gros nuages noirs l'ont étouffé. Et depuis, il pleut. Il pleut heure après heure. Je l'entends cette pluie tracassière qui rend pensifs hommes et bêtes. Car en effet, les premiers comme les seconds sont saisis par sa musique, fascinés par cette brusque irruption des éléments qui rappelle leur commune dépendance à l'égard des saisons. Et ce spectacle immémorial semble inhiber leur tendance instinctuelle au mouvement et les retourner en eux-mêmes comme s'ils ressentaient en leur corps un appel de la vie végétative, comme s'ils se mettaient en état de retrouver instantanément la dimension physiologique de leur propre sécurité. Et cette rêverie à laquelle ils s'abandonnent malgré eux, traduit dans le mouvement des émotions, le surgissement de la réflexion instinctuelle. Et je n’étais pas moi-même dans une autre respiration que celle des plantes et des animaux aquatiques dont le corps oscille doucement au gré des courants imperceptibles parcourant les eaux. Quand je fermais les yeux, ma pensée semblait avoir perdu sa consistance habituelle. Elle dérivait au fil de vagues sensations et d’impressions labiles nées de la fluidité des sollicitations du subconscient.

La pluie s'est installée comme en son domaine. Elle va, vient, rebondit, ruisselle, fait des flaques et s'égaye en des jeux sans fin. Les sonorités qu'elle invente me sont familières et ce timbre et cette texture qui lui viennent de la proximité des rivières et des étangs. Je l'entends faire des ronds dans l'eau en pétillant, et dans les hautes ramures, s'agacer du bruissement des peupliers. Elle crible de ses traits la toile qui m'abrite et fait surgir du sol le bruit sourd d'un galop".

 

Qui sommes-nous ?

A l'écoute des messages du symbole

Le roman Les récits du passage sera publié par l'association éditrice  Acanthe sous le nom de Doàn Fall. Il s'agit d'un premier roman. Rien n'avait laissé penser l'auteur que ces écrits dont les fragments dormaient dans un tiroir allait s'imposer à lui comme une nécessité de l'esprit et un passage obligé de sa vie. Son intérêt marqué pour la vie symbolique et mythique, il l'a porté dans ses recherches personnelles et dans son activité de formateur dans les domaines de la communication et des relations humaines. Doàn Fall s'était cru inspiré par la forme de l'essai plutôt que par la forme romanesque. Mais finalement, sa propre vie symbolique l'a, par-delà la raison logique, amené devant la grève et l'a poussé dans les eaux primordiales de la création où les images intérieures s'écoulent, comme des courants imprévisibles, là où la vie se recrée sans cesse. Et c'est ainsi que ce roman est né.

L'idée que pour comprendre une fiction, il faudrait connaître son auteur est fortement ancrée. Mais celui ou celle qui écrit un roman ne doit pas trop se dire car c'est un jeu littéraire, dans le public, que d'essayer de le mettre tout entier dans son oeuvre. De sorte que pour protéger le secret de son être, il est préférable pour lui de laisser le mystère planer sur l'étendue respective de l'élément biographique et de la fiction et plus encore sur leur compénétration. La discrétion de l'auteur est ainsi favorable à la réception libre et ouverte des imaginaires qui sont les ailes des symboles.

Le roman se déroule tout entier dans l'atmosphère onirique et féérique de la musique et du chant lyrique comme si le récit en était fait par le Pierrot lunaire lui-même. Après une période d'errance à la recherche de lui-même, le narrateur échoue passage des Soupirs dans un quartier de pavillons anciens et de jardins où il loue un logement au-dessus d'une imprimerie. Le lecteur traversera les quatre saisons d'un cheminement intérieur et les épisodes d'une vie qui oscille entre le rêve et la réalité. Car, en même temps que le narrateur s'efforce laborieusement d'achever l'écriture d'un recueil de nouvelles, il tente de remonter à la source de ses fragilités et de sa paralysie et  ainsi d'unifier les différentes parties de lui-même que différents personnages lui renvoie comme dans un miroir. Et ce lecteur curieux voudra comprendre ce que représente le scrabée sacré qui progresse, imperturbable, sur le chemin temporel qui emmène les récits du début du printemps à la fin de l'hiver puisque l'insecte est une des clés du récit.

En effet, progressivement et imperceptiblement, celui ou celle que ne répugne pas de glisser dans la vie de ses propres symboles, dans le monde de ses rêves, de ses rêveries et de ses fantaisies, se laissera emporter dans l'univers prénatal de la matrice où s'originent les scénarios dont on dit qu'ils sont nos mythes personnels. Et, parce que la lecture intérieure de cette fiction y est propice et si, témoin de votre propre réception des images, vous êtes de cette trempe, vous accéderez peut-être aux images primordiales qui, rendues à la positivité, à la beauté et à la poésie, vous suggèreront, par un renouvellement de vos intuitions, une vie symbolique qui ressemblera à un chemin de guérison.